Survie
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Survie en quelques dates
 
 

Survie était initialement une association consensuelle, dont le cheval de bataille était l’aide publique au développement. C’est en s’intéressant à cette question que ses membres ont peu à peu compris que les dysfonctionnements de cette aide n’était qu’une pierre de l’édifice colossale du maintien sous tutelle des anciennes colonies africaines.
Le génocide du Rwanda, et l’implication de la France dans ce crime contre l’Humanité, marque un virage net dans les orientations de l’association : le rôle criminel de la France en Afrique ne fait plus de doutes, et Survie s’engage dans la dénonciation de ce que l’ouvrage « Françafrique : le plus long scandale de la république » , suivi de nombreuses autres publications, met désormais au grand jour.

- 1981
53 Prix Nobel lancent un manifeste-appel demandant que des actions politiques soient menées par les citoyens pour lutter contre l’extermination par la faim : il s’agit de substituer l’action collective à la charité individuelle.
Ils seront rejoints par quelques uns de leurs pairs : ils seront au total 126 à signer le manifeste des Prix Nobel contre la faim et pour le développement (24 juin 1981), qui demande « que soit donnée valeur de loi au devoir de sauver les vivants ».

- 1984
Création de l’association « Campagne Survie 84 » au niveau national et de l’association locale « Campagne Survie-Isère », qui ont pour but de promouvoir cette campagne : elle demande le vote d’une « Loi de Survie », afin que l’Aide Publique au Développement –qui représentait à l’époque environ quarante milliards de francs – aille réellement à destination des personnes qui en ont besoin.
N’ayant pas obtenu les résultats escomptés en 1984, la campagne sera renouvelée les années suivantes, sous le nom de Survie 85, puis Survie 86, Survie 87… jusqu’à perdre son « millésime » et prendre le nom unique de Survie .

- 1985
8 500 maires de France lancent un appel contre la faim et pour le développement, 200 d’entre eux participent à une marche vers Paris.

- 1989
Proposition de loi pour une meilleure utilisation de l’Aide Publique au Développement (APD), souscrite progressivement par 72 % des députés. Malgré cet appui de façade des députés, cette loi ne sera jamais inscrite à l’ordre du jour.

- 1993
Publication du mensuel « Billets d’Afrique et d’ailleurs ». Survie dénonce la dérive génocidaire au Rwanda.

- 1994

  • Génocide rwandais, avec la complicité de la France.
  • Les années passant, les membres de l’association réalisent progressivement le rôle central de la corruption dans le fonctionnement opaque de l’aide publique au développement (une criminalité économique qui empêche tout effort de réforme) et le génocide achève de révéler l’implication criminelle des plus hautes institutions françaises dans les horreurs qui ensanglantent l’Afrique (une criminalité politique qui se traduit au pays des milles collines par l’extermination d’un million de Tutsis et d’opposants Hutus !).

- 1995

  • Élections présidentielles françaises : Survie et Agir ici publient six «  Dossiers noirs de la politique africaine de la France  ».
  • Rédaction d’une nouvelle charte de Survie, incluant la lutte contre la banalisation du génocide.

- 1998 et 2000 Publications respectives de 2 ouvrages majeurs de l’association Survie, qui détaillent les crimes et le fonctionnement des réseaux de la Françafrique depuis les « indépendances » :

    • «  La Françafrique  ». Le plus long scandale de la République (Stock, 1998, 380 p.). L’histoire de 40 ans de dérives de la politique africaine de la France
    • « Noir Silence » . Qui arrêtera la Françafrique ? (Les Arènes, 2000, 600 p.). L’ouvrage a été accrédité par le jugement de la Cour d’Appel de Paris (03/07/2002)

L’association Survie-Isère est une « Association Territoriale Habilitée » (ATH) de l’association nationale Survie ; elle participe ainsi à ses campagnes nationales, à ses choix d’actions et à leur mise en œuvre, telles que des travaux d’enquête ou d’interpellation des élus.
Elle fait connaître localement les réalités des relations franco-africaines et les moyens de s’y opposer au travers d’évènements publics, d’interventions dans les médias locaux et de diffusion de publications.